Saignement du nez : causes, prévention et traitement

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Le saignement du nez, lorsqu’il n’est pas lié à un traumatisme ou qu’il se fait fréquent, peut vite devenir inquiétant. Les causes de saignement sont en effet nombreuses. Certaines peuvent être liées à une insuffisance hépatique entraînant une impossibilité pour le foie à produire les facteurs de coagulation. Mais, d’autres cas d’épistaxis sont généralement bénins et des mesures simples permettant alors de stopper le saignement du nez.

Caractéristiques du saignement nasal

L’épistaxis, quelle que soit sa forme, se caractérise par un écoulement de sang par le nez. Le plus souvent unilatéral, le saignement du nez se fait rarement des deux narines. L’écoulement peut se faire vers la gorge ou par les narines.

Causes du saignement nasal

C’est le plus souvent une sécheresse des muqueuses nasales qui est à l’origine du saignement. La muqueuse nasale qui recouvre les cavités nasales est composée de petits vaisseaux sanguins très fragiles, et ceci particulièrement au niveau du septum. Ainsi, de simples variations climatiques peuvent entraîner la formation des croûtes dans le nez qui, lorsqu’elles sont enlevées, provoquent des saignements. D’autres personnes sont sensibles au mouchage, aux éternuements ainsi qu’au moindre effort. Ce qui peut causer des hémorragies nasales. Par ailleurs, les enfants qui ont des rhumes de cerveau fréquents sont prédisposés au saignement nasal.

Un saignement du nez peut en outre être le signal d’une maladie infectieuse comme la rougeole, la grippe, la fièvre typhoïde ou la scarlatine. Les infections des voies respiratoires sont des causes probables d’épistaxis. Chez les adultes, une tension artérielle élevée, une maladie du cœur, peut causer le saignement du nez. Si, l’adulte a récemment subi une rhinoplastie, le saignement peut en être une complication postopératoire.

Traitement du saignement nasal

Il consiste d’abord à administrer les premiers soins pour stopper le saignement. Alors, on conseillera au sujet concerné de s’asseoir, puis de fléchir sa tête vers l’avant légèrement. S’il ressent des vertiges ou une pâleur extrême, il est mieux de le faire s’allonger sur un lit en lui mettant des coussins sous les reins, le dos et la tête. Il peut en outre se pincer le nez pendant une dizaine de minutes, notamment la partie osseuse.

En cas d’échec de ces techniques décrites, il faut faire appel à un médecin. Il pourra alors introduire dans le nez un tampon de coton hydrophile, lequel peut être imbibé d’une substance coagulante (eau oxygénée, antipyrine, etc.). On peut dans d’autres cas, envisager une cautérisation nasale.

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