L’immobilier en question

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Une « université de la copropriété » a tenu ses premiers travaux la semaine dernière à Reims. Elle est l’œuvre de l’Unis (Union des syndicats de l’immobilier), un jeune syndicat national né il y a deux ans de la réunion de trois organisations plus anciennes. Son pôle régional est né il y a quelques mois. L’idée de cette université, qui doit tenir sept ateliers en trois ans, est de permettre « aux copropriétaires, ou futurs copropriétaires, de se former, de s’informer afin de de mieux comprendre pour mieux s’entendre », explique Dominique Dautremont, président du pôle Champagne-Ardenne et par ailleurs directeur des agences D’Erlon Immobilier. Avant Reims, cette université a déjà essaimé dans vingt-trois villes françaises.

Les syndicat de copropriété professionnels sont un secteur mal connu mais primordial. On compte la Fnaim, Gyu Hoquet, Immo, Urbania ou Lancia.
Au-delà de cette vocation pédagogique, l’Unis veut défendre des professions parfois ternies par quelques « canards boîteux » régulièrement montrés du doigt par les associations de consommateurs et les médias.
« Nous sommes dans des professions très réglementées, mis à part les marchands de biens. Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de légiférer. Mais il faut en revanche établir des codes de moralité ou de déontologie », explique Dominique Dautremont.
L’Unis assure par ailleurs des actions de lobbying nationaux et locaux pour les cinq professions qu’il représente : les syndics de copropriété (urbania, foncia…), les agents immobiliers, les gérants d’immeubles, les marchands de biens et les experts immobiliers.

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