Les réactions physiques de l’amour. (psychoweb.ca)

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Les réactions physiques de l’amour.

Pourquoi dit-on : « je ne peux pas le sentir ou c’est une question de chimie! »

Dans la période de la passion du couple, qui peut durer en moyenne deux ans, ou lors d’une rencontre amoureuse plaisante, le système limbique du cerveau nous envoie des sensations comparables au « high » du toxicomane.

Situés entre le lobe frontal et le tronc cérébral, les neurones se mettent à produire des endorphines et de la dopamine, cette dernière nous émet des signaux de bonheur, de plaisir et de satisfaction.

L’endorphine la plus importante est la phénylétilamine qui est produite sous le coup d’une attirance physique et qui agit aussi un peu comme des amphétamines, en réduisant l’appétit et les besoins de sommeil. Elle suscite la bonne humeur, l’euphorie, l’optimisme, l’hyperactivité et enlève les inhibitions. Ses effets sont semblables à certaines drogues.

Évidemment, on voudrait tous que cette période dure toujours! Malheureusement, lorsque la période euphorisante de la passion cesse et que l’amour s’installe, parce que la passion n’est pas l’amour (on en reparlera!), les accros à la phénylétilamine décideront de la fin de leur couple. Ces gens rechercheront toujours les effets euphorisants des débuts et passeront de conquête à conquête sans jamais bâtir de relation durable.

Aussi, le baiser passionné (lire le « french kiss »), permet de faire travailler 29 muscles et brûle environ 12 calories.
De plus, faire l’amour et avoir un orgasme engendre une perte de 350 calories en moyenne et fait travailler vos abdominaux et vos articulations.

Alors, pourquoi suivre une diète? Pensez-y! :o) ! Les médecins mentionnent que faire l’amour en raison de trois à quatre fois par semaine diminuerait le risque de crise cardiaque et d’attaque cérébrale.

Les effets psychologiques sont encore plus intéressants. L’orgasme permet au cerveau de libérer la dopamine et l’ocytocine, une hormone de bien-être qui a le mérite de faire baisser le niveau de stress en agissant sur l’adrénaline et le glucocorticoïde. L’endorphine permet l’état euphorisant et ses effets s’apparentent à la morphine en plus d’être un antidépresseur naturel. Conjuguée à l’ocytocine, elle possède un effet antidouleur deux cents fois plus puissant que la morphine!

Notons que dans le chocolat, il y a une substance qui s’apparente à la phénylétilamine, de là l’expression « je manque d’affection, donc je mange du chocolat! »

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