Le prix ou la quantité ? : Lequel est plus déterminant pour un marché économique ?

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Le concept de marché économique est une notion clé pour la circulation des biens et services. Son étendue est de même beaucoup plus large de la conception populaire du mot « marché »(ex :marché de légumes, etc…). Cependant, le fond est le même. Nous pourrions définir le marché comme l’espace physique ou fictif de rencontre entre l’offre et la demande. Leurs besoins sont réciproques : les clients (la demande) ont besoin d’acheter un produit ou service. Les vendeurs (l’offre) vendent un produit ou service. Cependant, leur intérêt réel est le même, alors qu’en terme de valeur monétaire, leurs valeurs divergent. D’après la définition par ailleurs de l’économiste américain Samuelson du marché économique (comme étant « un mécanisme par lequel des acheteurs et des vendeurs interagissent pour déterminer le prix et la quantité d’un bien ou d’un service »). C’est de ce fait dynamique où le prix et la quantité sont les paramètres de positionnement des deux acteurs. Cependant ici le souci sera de chercher à voir si ces deux variables interagissent de manière réciproque ou si l’un est prioritaire sur l’autre.

L’offreur a comme objectif rationnel principal premier de vendre le plus de produits ou services possibles avec un rendement le plus rentable possible, de manière ponctuelle (offreur exceptionnel) ou durable (offreur permanent) dans le respect des normes prédéfinis.

Le demandeur rationnel a comme objectif premier d’acheter le plus de produits possibles à moindre coût (qu’il soit permanent ou occasionnel).

Pour les coûts fixés par les offreurs (plus fréquents dans les pays développés à forte tendance formalisée), le client cherche à jouir du bien ou service en qualité et quantité optimale, tout en engrangeant une épargne maximale.

Pour les coûts fixés par consensus (marchandage propres aux régimes du tiers à fort secteur informel), le produit (ayant une valeur d’usage et d’échange) commercialisé par le  vendeur, ne voit pas son prix fluctuer au delà d’une barrière minimale pour une quantité fixe préalablement définie (2 livres de fournitures acheté par négociation à un marchand ambulant à un africain).

Donc :

– le produit se suffit à lui seul, par sa valeur d’usage (d’un point de vue  quantitatif) alors que le prix, lui, indépendamment, n’a aucune signification et n’a de sens qu’à travers la quantité ou la qualité respectives d’un produit ou d’un service surlequel il porte.  

-La quantité est, à la fois, indépendante du prix et constante dans les systèmes de marchés à achats fixés ou négociés, contrairement au prix qui est un jugement de valeur subjectif, dénué de toute indépendance

Ces deux éléments me permettent d’affirmer que la quantité est la variable clé du marché

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