L’art de philosopher

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Philosopher est une chose toute normale chez l’homme. C’est une activité parfaitement naturelle car celui-ci ressent un besoin légitime de justifier son existence, à travers des questions telles que « D’où vient-on ? », « Pourquoi vit-on ? » ou encore « Où va-t-on ? ». Il ressent la nécessité tout naturellement de s’appuyer sur des convictions qu’il nourrit et auxquelles il donne une cohérence. Ainsi, la philosophie est censée l’apaiser en lui permettant de se créer des principes de cohérence d’une vérité fut-elle spirituelle ou temporelle, mais qui balisent la vie et lèvent le mystère sur des concepts fondamentaux.

Ainsi, pour philosopher en soi même, il n’est point inéluctable de connaître la pensée de philosophes célèbres (Platon, Aristote, Socrate, Descartes, Nietzsche, Spinoza, Marx, Freud, Hegel,…). La capacité à philosopher est innée en chaque être humain et l’éthique philosophique ne considère que la cohérence  comme seule politesse requise pour penser. Notre philosophie ne rejoint la pensée de ces penseurs millénaires célèbres que dans la mesure où on retrouve des convictions véridiques dans leur message.

Cette cohérence, elle-même n’est exempte de l’intime conviction qui n’est pas en soi une valeur autour de laquelle le commun des mortels peut se réunir car chacun a ses convictions propres. Une propension à la philosophie abstraite, dans l’entendement général, traduit une forte spiritualité et dès lors à s’élever au-delà des considérations matérielles et accordent à priori aux penseurs d’une philosophie aussi complexe hors de tout empirisme matérialiste de ce genre  une intelligence surdimensionnée. C’est le cas des nomen de Kant, de la métaphysique de Platon, la relativité d’Albert Einstein….

Ainsi, la philosophie doit refléter l’intime conviction qu’on a des choses et du concept de ce qui est Raison, au-delà de toutes restrictions  abstraites ou réelles, encore moins dogmatiques. Elle met en exergue la subjectivité humaine car de par la philosophie rejaillit la relativité du concept de la cohérence spatiotemporelle ou encore matérialiste tout comme métaphysique et de concepts tels que le Bien et le Mal que la nature humaine ne peut saisir que de manière contextuelle donc relative. Ainsi, l’éthique philosophique permet également la diversité de la pensée qu’elle soit libre, restrictive, physique, métaphysique…et la sagesse à laquelle elle appelle suppose l’acceptation active ou passive de la différence, de la philosophie autre, en allant de l’athéisme jusqu’au dogmatisme religieux.

La philosophie est donc inhérente à l’homme et n’aurait été universelle que si la Raison n’était analysé que dans une dimension relative par les hommes, ce qui n’est pas le cas et lui confère une aura de science des certitudes relatives.

(A chacun ses croyances, ses convictions qui demeurent le fondement de sa raison (facette relative de la Raison universelle, parfaite et intemporelle, et ceci est normal du fait du caractère dérivant de l’homme), âme de sa philosophie. A chacun alors sa philosophie ! L’homme a donc besoin de croire en quelque chose pour donner un sens à sa vie et ne croire en rien, c’est néanmoins croire en quelque chose)

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