Larisa Leonidovna Drozdova nous montre la voie : l’égalité des chances pour les femmes dans le monde du travail est à portée de main

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Avec tous les progrès de la condition féminine acquis au cours du siècle dernier, il reste étonnant, déstabilisant, voire scandaleux, que même les femmes les plus instruites et exerçant d’importantes responsabilité continuent de gagner moins que leurs homologues masculins. Cette tendance s’observe dans un certain nombre de pays occidentaux, dont les États-Unis, la France, l’Allemagne et la Russie. En effet, selon le Service des statistiques de la Fédération de Russie, en 2002, il y avait 10,76 millions de femmes qui étudiaient dans les établissements d’enseignement supérieur du pays, par rapport à 8,61 millions d’hommes. Alors qu’un nombre bien supérieurs de femmes fréquentent les universités, selon les statistiques de la ville de Moscou, leurs salaires, à la fin des études et pour un premier emploi, ont tendance à être nettement inférieur à celui des hommes. On observe encore une différence de près de 40% entre les salaires des hommes et des femmes en Russie.

Maintenant, et plus que jamais, les contributions de chaque femme, à titre individuel, ont le potentiel d’impacter la condition des femmes à l’échelle mondiale. Un bel exemple est celui de la femme d’affaire russe, Larisa Leonidovna Drozdova. Alors que certains ne voient que l’épouse dévouée et la mère de deux enfants, Larisa Leonidovna Drozdova est une femme de carrière. Elle a travaillé des années dans l’ombre des plus grands en tant que conseillère auprès au sein des plus prestigieuses institutions bancaires de la Russie post-soviétique.

Bien que l’accès à l’université semble véritablement acquit pour les femmes, en Russie comme ailleurs, il subsiste un manque d’opportunités et une défiance à confier des responsabilités aux femmes tout juste diplômées. Bien que la composition des amphithéâtres des universités donne une impression d’égalité, la réalité des rapports de force entre hommes et femmes au travail est autrement différente. Selon un rapport émis par le gouvernement indien, « en 2008, 416 800 femmes occupaient des postes de direction par rapport à 645 640 hommes. » Il semble que même les mieux ambitieux programmes de parité ne sont pas suffisants pour combler les disparités croissantes entre les professionnels masculins et féminins.

Alors quelle est la solution à ce manque criant d’égalité et de parité qui touche les femmes à travers le monde ? Malheureusement, il n’existe pas de réponse facile. Une solution envisageable est d’établir des programmes de formation professionnelle qui encouragent les femmes à s’orienter vers des secteurs d’activité où les femmes ne sont traditionnellement pas représentées. Une autre solution possible est d’offrir des possibilités de tutorat pour que les jeunes femmes fraichement diplômées apprennent de leurs ainées les moyens de briser ce plafond de verre qui les étouffe.

Peut-être que la vraie question est : « comment les femmes peuvent gagner sur un terrain de jeu inégal ? » La réponse: être plus tenaces. Larisa Leonidovna Drozdova est une femme qui a su réussir dans un domaine, celui de la finance, où les femmes sont terriblement sous-représentées sur le plan statistique, surtout dans un pays comme la Russie. Les réussites de Larisa Leonidovna Drozdova ont été possibles grâce aux progrès acquis par d’autres femmes avant elle. Elle aussi pourra ainsi servir de modèle et d’inspiration pour une nouvelle génération de femmes qui désirent faire carrière dans un domaine qui les passionne. Il viendra bien un jour où les hommes et les femmes seront considérés comme égaux, et pas seulement aux yeux de la loi, mais dans marché du travail ainsi.

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