Lacher prise grâce à l’Hypnose avec un coach à Toulouse

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Pascal DION est coach professionnel, certifié.Formé aux thérapies brèves et spécialistes du comportement , il exerce à Toulouse, vous pouvez découvrir ses méthodes en allant sur ce lien :

http://coach-toulouse.wifeo.com

Arrêter le tabac ou l’alcool, subir une intervention chirurgicale sans anesthésie, retrouver le désir sexuel… L’hypnose peut être une solution pour aider au lâcher-prise.

Qu’est-ce que c’est  ?

Dans l’imaginaire collectif, l’hypnose est souvent considérée comme une pratique relevant de l’ésotérisme, de la magie, requérant fluide et magnétisme. On se représente volontiers un patient sous influence, qui, bercé par la voix d’un guérisseur, s’abandonne entre ses mains. Le mot même est porteur d’une peur, celle de perdre ses défenses et d’être soumis à un pouvoir absolu.
Or ce sont des idées fausses  : l’hypnose est un état modifié de la conscience, de la perception de soi-même et du monde. «  Le patient, guidé par le thérapeute, focalise son attention pour mobiliser de nouvelles parties de son cerveau – des données récentes de l’imagerie médicale l’ont montré – dans un but de changement vers la guérison. Et ce avec une sensation de détente profonde qui se rapproche des états de méditation ou de relaxation  », explique le Dr Léonard Amétépé, psychiatre et hypnothérapeute à Toulouse.

D’où ça vient  ?

L’hypnose a connu le succès en France dès la fin du XVIIIe siècle grâce à un médecin allemand, Franz Mesmer, qui utilisait le magnétisme et la mise en scène pour soigner. Interdite par Louis XVI, la méthode réapparaît au milieu du XIXe siècle, associée aux noms de Charcot et de Freud.
Le célèbre psychanalyste utilise l’hypnose en alternance avec la psychanalyse, en précisant bien que les deux pratiques n’ont rien à voir  : la psychanalyse s’intéresse aux rêves et au langage, tandis que l’hypnose, centrée sur le corps et les symptômes, ne passe pas par la pensée intellectuelle.
Aujourd’hui, plusieurs écoles coexistent, notamment celles menées par Erickson, Chertok ou Roustang.

Comment ça marche  ?

L’hypnose s’appuie sur la suggestion  : le thérapeute suggère une idée que son patient transformera en un acte ou un comportement. En médecine, plutôt qu’une idée, le praticien suggère de porter son attention sur un organe malade en visualisant l’image de l’amélioration ou de la guérison. Dans son ouvrage L’hypnose qui soigne*, le docteur Jean-Marc Benhaiem décrit très clairement les trois phases de l’hypnose.
La séance démarre par «  l’induction  »  : en position allongée, on fait abstraction du monde environnant pour se concentrer sur un élément. En le fixant un moment, on entre dans un état bizarre, on est comme absorbé ailleurs.
La deuxième phase, dite «  de dissociation  », consiste à mettre l’intellect en sommeil. On est absent, coupé de ses perceptions sensorielles, de la notion de temps et d’espace. Enfin arrive la «  veille paradoxale  »  : c’est une phase d’ouverture, dans laquelle on accède à un nouveau rapport au monde, à une autre perception des choses. Tout au long du processus, le patient est conscient de son état.
Attention  : l’hypnose est totalement contre-indiquée dans les psychoses aiguës et les troubles graves de la personnalité.

Qu’est-ce que ça soigne  ?

On peut avoir recours avec succès à cette technique en cas d’anxiété, d’insomnie, de dépression légère, de troubles psychosomatiques ou encore de traumatisme psychique.
L’hypnose est également utilisée pour combattre les douleurs, notamment en cancérologie et en soins palliatifs. Preuve de son efficacité  : elle a fait son entrée dans une dizaine d’hôpitaux en France, où elle permet à des patients d’être opérés sans anesthésie.
On enregistre aussi des résultats concluants contre les troubles du comportement alimentaire, les pannes de désir sexuel, pour lesquels l’hypnose permet de reprendre contact avec son corps et ses sensations.
Elle réussit moins bien dans les addictions, néanmoins on estime qu’elle permet de cesser de fumer dans 72 % des cas, un taux qui tombe à 40 % six mois après le sevrage. Dans l’alcoolisme, son efficacité avoisinerait les 30 %.

Est-ce que tout le monde est hypnotisable  ?

«  A priori, oui, parce que c’est l’état d’hypnose qui génère la suggestion. Mais on pratique des tests simples au préalable pour voir si le patient est réceptif. Il faut en outre qu’il ait la liberté de refuser à tout moment, insiste le Dr Guy Parmentier, psychiatre et hypnothérapeute à Albi. L’hypnose permet une neutralité émotionnelle qui peut révéler le traumatisme, le mauvais souvenir à l’origine du mal.  »
Grâce à ce lâcher-prise, l’accès à l’inconscient est favorisé  : les blessures de l’enfance, les blocages, les grains de sable qui empêchent d’avancer… peuvent être évacués.

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