Innerlife (Vie intérieure) versus outerlife (vie extérieure)

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A force de vivre dans un monde exagérément matérialiste et externalisé, la sphère de la vie extérieure (monde visible, matériel, possessions, actions, comportements, image extérieure…) prédomine la sphère de la vie intérieure (monde “invisible”, émotions, pensées, idéaux, valeurs, concepts, éthique, spiritualité) chez la plupart des personnes.

La majorité des personnes ont donné plein pouvoir à la vie extérieure pour diriger et contrôler leur vie intérieure. Ils attendent ainsi que le monde extérieur (personnes, entourage, événements, activités,…) les rende heureux, les fasse se sentir en sécurité, les fasse se sentir aimés, en paix, etc. Or toutes ces valeurs sont des valeurs (Amour, Paix, Sécurité, Bonheur) qui appartiennent au monde intérieur, ainsi elles ne peuvent jamais être satisfaites d’une manière permanente de l’extérieur. En effet, une des caractéristiques du monde matériel est qu’il est éphémère ; dans ce monde tout est temporaire, transitoire et en changement constant qu’il s’agisse des formes physiques, des saisons, du mouvement planétaire, etc.

Ainsi, si vous autorisez un aspect de la vie extérieure déterminer un état de la vie intérieure, cet aspect extérieur étant éphémère, il sera perdu tôt ou tard et créera un état intérieur opposé à l’état recherché. Par exemple, si vous attendez que la présence d’une personne (ami, membre famille, amant,…) vous rende heureux(se) ou vous faire sentir aimé(e), dès que cette personne vous quitte, cela crée en vous l’état inverse : malheur et sensation de rejet. Ce n’est pas le départ de la personne qui vous rend en réalité malheureux(se), mais le fait de donner le pouvoir à un aspect extérieur (la présence de la personne) de vous rendre heureux(se). Au moment même où vous faites cette association (présence = bonheur) vous intégrez également le malheur qui sera vécu au départ de la personne. Ainsi le bonheur extérieur et le malheur sont  indissociables comme les deux faces d’une même pièce.

Pour que des états comme le bonheur, l’amour, la sécurité ou le bien-être soient durables, ils doivent provenir de l’intérieur de l’individu. Pour ce faire, il est important d’effectuer les changements intérieurs nécessaires au niveau de sa perception, ses pensées et son mode de fonctionnement et se libérer des blocages au bonheur et à l’état d’équilibre recherchés. Ainsi et en travaillant à développer ses ressources positives, ces aspects pourront se matérialiser et se concrétiser dans le monde extérieur.

Ce principe est connu des sportifs de haut niveau. Ils savent que pour battre un nouveau record il faudrait que cette performance soit déjà accomplie au niveau spirituel, non seulement comme un souhait ou une volonté, mais comme une conviction, comme un événement déjà vécu avec tous les détails techniques, les sensations et les émotions qui en découlent. Un artiste ne peut peindre un tableau s’il ne le “voit” pas déjà dans son imagination, dans son monde intérieur avant qu’il le transforme en une représentation extérieure.

C’est le monde intérieur qui est un précurseur du monde extérieur, et qui se concrétise en une réalité extérieure. D’où l’efficacité des techniques de coaching et de changement bref (ou thérapie brève) basés sur une approche orientée-solution (et non orientée problème, cette notion sera explicitée dans un billet à venir).

Ce principe suppose t-il de donner une attention exclusive au monde intérieur au détriment du monde extérieur dans lequel on vit ? Pas du tout ! Dès qu’une sphère domine l’autre, il y a déséquilibre ! Le monde physique fait partie de notre réalité. Notre corps a besoin de nourriture, de sommeil, de repos et il est agréable de profiter pleinement de la beauté de la vie. De plus, le monde extérieur est un puissant révélateur du monde intérieur. En effet, nos émotions, nos réactions face à un événement extérieur révèlent notre “programme” et notre état intérieurs. Je terminerai ce billet par cet adage :

L’argent achète un livre, mais pas la connaissance
L’argent achète un lit, mais pas le sommeil
L’argent achète un médicament, mais pas la santé.

Ai-je parlé d’argent ? Oui et j’aborderai le sujet d’une manière plus détaillée lors d’une prochaine chronique… Stay tuned.

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