La fabrication du ciment causes d’énormes nuisances tant sur le plan sonore qu’au niveau de l’environnement. Tout au long du processus, la fabrication du ciment impacte négativement l’environnement, à travers l’émission de poussière polluante, de gaz nocifs, le bruit et vibrations des machines durant l’exploitation en usine ou lors des destructions de roches dans les carrières. Impact sur l’environnement : fortes émissions de CO2, gaz très nocif La fabrication de ciment entraîne des émissions de CO2 dans l’atmosphère de façon directe et indirecte.
De façon directe, la combustion du carbonate de calcium pour produire de la chaux, qui va entrer dans d’autres opérations de fabrication pour aboutir au ciment, produit comme sous-produit du CO2. De façon indirecte, l’utilisation des sources d’énergie qui alimentent les Fourneaux et les machines, produit du CO2 à travers leur combustion. L’industrie de ciment produit environ 5 % des émissions artificielles de CO2 dans le monde, dont 60 % sont issues du volet chimique du processus de fabrication et 40 % de l’utilisation des ressources énergétiques. En termes de quantités, pour 1000 kg de Ciment produit, Il y’a une émission de 900 kg de CO2. Une autre forme indirecte d’émission de CO2 par la fabrication du ciment, c’est lors du transport des minéraux des carrières vers les usines, avec le CO2 émis par les camions de ramassage. Impact sur l’environnement : Lourdes émissions de poussières métalliques dans l’air Il peut arriver que le processus de calcination à haute température de calcaire et de minéraux argileux, entraîne l’émission de poussière riche en métaux lourds et volatiles, en fonction de l’origine et de la composition des matières premières utilisées. Parmi ceux-ci, les plus nocifs et dangereux sont le thallium, le cadmium et le mercure. Ces lourds métaux volatils se trouvent souvent, comme oligoéléments, dans des sulfures métalliques communs tels que la pyrite, le zinc blende ou la galène, ou encore comme des minéraux secondaires dans la plupart des matières premières. La présence de lourds métaux dans le mâchefer surgit tant des matières premières naturelles que de l’utilisation de sous-produits recyclés ou des carburants alternatifs. Les différentes législations de chaque pays, conditionnent le taux de présence et d’émission de ces métaux lourds dans l’air.
Les nuisances sonores L’exploitation des carrières de calcaires et l’utilisation de machines à l’usine, occasionne l’émission de forts bruits atteignant le niveau maximal de décibels que peut supporter l’homme. En effet, les vibrations des véhicules et machines dans les carrières, ainsi que les fréquents dynamitages, sont très bruyants et très incommodants. Mais ce qui est encore plus grave, c’est le bruit des moteurs et des machines industrielles, dans les usines de fabrication, surtout si elles se trouvent en agglomération. Quelques solutions pour lutter contre les effets néfastes de la fabrication du ciment Pour lutter contre les fortes émissions de CO2, une solution est de rapprocher les usines de fabrications aux carrières. En effet, l’absence de distance parcourue par les camions, réduisent l’émission de CO2 qu’émettent leurs moteurs. En outre, cette solution permet de lutter contre les nuisances sonores.
Un autre procédé utilisé pour lutter contre l’émission de CO2 est la réabsorption par la chaux de la même quantité de CO2 qu’a été sorti dans sa fabrication, notamment dans la phase de durcissement. Ceci va entraîner, une diminution de la consommation d’énergie en sus de la réabsorption du CO2. Ce qui constitue une diminution notable du CO2 émis tout en augmentant le rendement énergétique. Quant à la diminution des émissions de poussières de métaux dangereux, l’augmentation du Ph qui prévaut dans le ciment produit, entre 12,5 et 13,5, peut y contribuer fortement, car cela limite la mobilité de beaucoup de lourds métaux en diminuant leur solubilité
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