Etes-vous maniaco-dépressif, bipolaire, personnalité limite ou… dépendant affectif ?!

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Vous soutenez une personne proche depuis plusieurs années et, le jour où c’est vous qui avez besoin d’être écouté, elle vous claque la porte dans le nez. Pourquoi ? Parce que vous ne lui rendez plus le service de Desperado auquel elle était habituée, en bon Trou noir affectif qu’elle est : c’est à vous de l’écouter, pas l’inverse ! Votre patron, un collègue de travail vous encensent, vous êtes formidable et efficace jusqu’au jour où, vous qui disiez toujours oui, vous avez un empêchement et vous dites non : vous devenez le pire des employés ! Pourquoi ? Parce que vous les avez habitués à être disponible et dévoué et qu’ils ne peuvent admettre l’inverse : c’est un crime de lèse majesté ! Votre associé vous répète plusieurs fois par jour combien il est heureux de travailler avec vous, jusqu’au jour où vous lui faites remarquer gentiment un comportement inadéquat : il vous rentre dedans, oubliant tous les compliments qu’il vous a faits précédemment ! Vous faites une nouvelle rencontre et tout va bien jusqu’au jour où vous n’êtes pas disponible pour déjeuner, pris par votre travail ou une obligation familiale et tout bascule : c’est la crise ! Vous avez un client pour lequel vous êtes tout dévoué jusqu’au jour où il vous demande ce que vous ne pouvez faire pour lui et vous devenez le pire des fournisseurs. Vous avez toujours été aux petits soins pour l’élu de votre cœur, redoublant d’égards et d’attentions puis un jour, vous passez à côté d’un geste que vous auriez dû poser et vous êtes le dernier des derniers ! Ca surprend, n’est-ce pas !

Maniaco-dépression, bipolarité, personnalité limite ? Non, rien de tout cela : dépendant affectif ! Ces changements d’humeur radicaux, que je viens d’évoquer plus haut, sont tout simplement dus à l’immense besoin de reconnaissance que développent toutes les personnes en dépendance affective : Desperado ou Trou noir affectif, le côté « enfant » et le côté « adulte » se battent pour prendre le contrôle. D’où comportements « enfantins », colère, caprices, bouderies, terreurs, peurs, besoin immense d’être rassuré, etc. Il faut comprendre que le besoin de reconnaissance passe avant le besoin d’affection car il n’y a pas d’affection sans reconnaissance. Si je ne te reconnais pas, je ne peux pas te donner d’affection. Parlons de deux clientes qui m’ont demandé de les coacher pour sortir de la dépendance affective. Très blessées dans leur enfance parce que non reconnues par leurs parents respectifs, elles se jettent sur des conjoints incapables de les reconnaître. Nous travaillons la dépendance affective, donc leur besoin de reconnaissance (la seule solution étant d’apprendre à se reconnaître soi-même au lieu de l’attendre des autres), et je les épaule entre les séances, passant des heures au téléphone, dimanche inclus, entre les séances. La première fait souvent des rechutes puis remonte et je commets l’erreur : je prends la dernière rechute pour un apitoiement sur elle-même. Cette erreur s’ajoutant à un élément extérieur, indépendant de ma volonté, et je me retrouve face à un rouleau compresseur qui n’a qu’un objectif : m’écraser ! Je ne l’ai pas reconnue dans sa souffrance et elle essaie de me démontrer que je suis la dernière des coaches, qu’elle n’a eu aucun bénéfice à travailler avec moi, attaque ma personnalité, mon professionnalisme, ma déontologie, mon intégrité et même mon livre. Quant à la deuxième qui me ment pendant les séances, me disant à la dernière « qu’elle va très très bien et se sent libre », elle me rentre dedans en pleurs m’expliquant qu’elle ne peut se détacher de son ex et que mon coaching n’a servi à rien. J’ai ma part de responsabilité, je le reconnais : je ne les ai pas assez reconnues. Ces deux clientes m’ont permis de me remettre en question et m’ont inspiré cet article : le besoin de reconnaissance transforme l’agneau en fauve sanguinaire. Il leur faut un coupable, une tête doit tomber. Mais elles n’ont pas l’excuse d’être manioco-dépressives ou bipolaires ou personnalité limite parce qu’elles fonctionnent très bien quand on les reconnaît. Quand tu veux tuer ton chien, tu dis qu’il a la rage. Quand tu ne veux faire aucun effort pour te sortir de ton monde d’enfant, tu dis que tu as un mauvais coach !

Passer de l’agneau au lion fait-il de vous systématique une personne maniaco-dépressive ou bipolaire ? Je ne pense pas. Ces deux névroses très souffrantes sont générées par un déséquilibre chimique que les personnes qui en sont touchées ne peuvent contrôler.  Elles doivent être traitées par des médicaments qui peuvent les stabiliser. En revanche, la dépendance affective, elle, est un déséquilibre affectif qu’aucun médicament ne traitera. Et pour qu’il y ait dérapage dans les comportements excessifs, il y a toujours un facteur déclencheur, ça n’arrive pas tout seul : une parole ou une situation qui blesse l’enfant intérieur ou tout simplement des pensées négatives qui ramènent systématiquement dans les chaussures d’enfant et donc les peurs. Et une personne terrifiée n’est plus capable de raisonner : elle devient dominatrice (comme mes deux clientes) et rejette la faute sur les autres ou est dévastée et dysfonctionnelle, totalement abattue. Il est temps de développer l’estime et la confiance qui vous permettront de vous reconnaître vous-même sans attendre ce service de chaque personne qui passe à votre portée : conjoint, amis, patron, collègues, fournisseurs et coach. Quand l’agneau est en marche, c’est qu’il donne tout pour être reconnu, formé à être responsable du bonheur des autres, à s’oublier, à faire croire que tout va bien, dans un immense besoin de reconnaissance. Mais dès que l’agneau se sent bafoué, le fauve prend le dessus et détruit tout sur son passage : tu ne m’as pas reconnu, je vais te le faire payer, t’écraser ! La dépendance affective rend agressif, instable, parce que la souffrance vous pousse à réagir, au gré des injustices que vous pensez vivre (les cinq blessures de l’enfance répertoriées par Lise Bourbeau : rejet, abandon, trahison, injustice, humiliation) autant de cordes sensibles ou de mines susceptibles de vous « péter » à la figure ou de plonger le dépendant affectif dans la dépression .

Le drogué, que son dealer vient de livrer, sourit. Si le dealer ne livre pas : il est banni ! C’est ça aussi, la dépendance affective : je t’aime/je te hais. L’amour n’a rien à voir avec la haine.

Message personnel au forum sur la bipolarité :

Je présente mes excuses à tous ceux qui souffrent de cette maladie et qui, parce que je m’étais mal exprimée, se sont sentis offensés. Tel n’était pas mon objectif et je vous en demande pardon. J’ai réécrit mon texte et souhaite sincèrement avoir rétabli votre sérénité.

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