DÉPENDANCE AFFECTIVE ET VIOLENCE CONJUGALE : COMMENT JE SUIS DEVENUE UNE MEURTRIÈRE EN PUISSANCE

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DÉPENDANCE AFFECTIVE ET VIOLENCE CONJUGALE : COMMENT JE SUIS DEVENUE UNE MEURTRIÈRE EN PUISSANCE

« Elle est folle, elle a failli me tuer, c’est une hystérique ! » Voilà en quels termes les deux conjoints que j’ai eus pouvaient parler de moi. Effectivement, j’ai failli les tuer. Mais étais-je folle ou poussée à la folie ?

Si j’étais allée voir un psy, lui racontant que j’ai attrapé mon mari par le col du sweet-shirt, que je l’ai traîné sur la longueur de la cuisine, puis plaqué sur la gazinière, croisé le couteau de cuisine du regard (il était juste sur le plan de travail, à côté de sa tête), que je me suis vue le prendre, lui planter plusieurs coups de couteau, avec à chaque coup une sensation que l’étau qui m’écrasait la cage thoracique se desserrait et une phrase qui tournait dans ma tête : « si je le tue, je fais un trois en un : son ex arrête de me harceler (ça faisait 9 ans !), sa maîtresse me laisse tranquille et lui ne sera plus à la maison (il refusait de quitter le domicile).  Puis, je raconte au même psy que quelques années plus tard, je suis allée voir quelqu’un en shiatsu en lui disant « Dépêchez-vous de m’aider à régler la colère, parce que le dernier conjoint, Jim, qui me harcelle, va payer pour tout le monde, je sais que je vais le tuer ». Parfaitement consciente qu’il s’arrangerait pour croiser ma route à nouveau, je savais que j’allais disjoncter et qu’il n’aurait pas d’autre solution que m’assommer ou me tuer pour m’arrêter. Qu’aurait diagnostiqué le psy ? Cochez la bonne réponse :

Bipolaire ? 1

Maniaco-dépressive ? 1

Trouble de la personnalité multiple ? 1

Trouble de la personnalité limite ? 1

Cyclothymique ? 1

Psychotique ? 1

Paranoïaque ? 1

Schizophrène ? 1

Tueuse en série ? 1

Nombre de mes clients ont reçu un ou plusieurs de ces diagnostiques, alors qu’ils n’ont jamais essayé de tuer qui que ce soit. Vous avez pourtant l’air d’être totalement déséquilibré, quand vos réactions sont excessives, poussé par la souffrance, les peurs (rejet, abandon, solitude), quand vous êtes au bout du rouleau, coincé dans une situation dont vous n’êtes pas plus capable de sortir que celui ou celle qui est prisonnier du même piège. Un homme ayant lu « Le syndrome de Tarzan » me dit « Mais c’est un livre pour les fous ! ». Je me souviens d’avoir souri, car effectivement, pour une personne qui a eu une belle enfance, comme serait-il possible de comprendre qu’un être humain permette à un autre être humain de l’humilier, le bafouer, le tromper, lui prendre tous ses sous, le frapper, etc. ?

Aujourd’hui, j’en ris, parce que j’en suis sortie et je sais que chaque client(e) qui vient vers moi en  sortira, même si la situation lui paraît désespérée, mais quand je pense à la névrose dans laquelle je barbotais et les problèmes qu’elle engendrait, jusqu’à me transformer en tueuse en série, j’ai froid dans le dos. Si j’avais tué mon mari, je serais en prison à l’heure qu’il est, car ils auraient voulu me faire sortir de là pour bonne conduite (je suis très disciplinée et respectueuse des règles), mais je me serais accrochée aux barreaux de la prison, les suppliant de ne pas me laisser sortir : je n’aurais pas su pourquoi j’avais tué mon mari, j’aurais pensé être capable d’en tuer un autre ! Parce que ce n’est pas en prison qu’on m’aurait expliqué ce qu’il m’était arrivé. J’ai offert mon livre à la bibliothèque de deux prisons, en dédicaçant ce qui suit : « Pour que tu saches pourquoi tu es là et pour que tu n’y reviennes jamais »… Les prisons sont pleines d’hommes et de femmes victimes de la dépendance affective et qui n’ont aucune idée de l’origine des mâchoires par lesquelles ils sont déchiquetés.

Je me trouvais au palais de justice de Québec pour témoigner pour un client et un juge me dit « Regardez toutes les salles, elles sont pleines de dépendants affectifs : vols, disputes, agressions, divorces, méfaits en tout genre ! ». J’étais bien d’accord avec lui : c’est bien la défaillance des parents (le rejet et l’abandon) qui pousse dans la drogue, la délinquance, la conduite en état d’ébriété, l’agressivité, la violence conjugale, le banditisme, le divorce et bien d’autres choses. Cependant, si j’avais tué mon mari, je n’aurais pas été responsable des mauvaises programmations qui m’auraient poussée à cet acte de barbarie, mais j’aurais été responsable de mes actes et rien ne justifie que l’on prenne la vie de quelqu’un, à part peut-être la légitime défense. Et si vous comparez la prison et l’hôpital psychiatrique, vous remarquez que certains criminels sont envoyés en cellule, alors que d’autres ayant plaidé la folie passagère sont internés pour problème de santé mentale. Je me demande où la loi m’aurait placée… Certes, mon avocat aurait mis les jurés dans mes chaussures, leur faisant vivre toute l’horreur que je vivais à l’époque, enceinte, puis après l’accouchement, harcelée sans arrêt par trois personnes, dont mon propre mari, alors que j’essayais d’élever mon bébé. Les jurés, devant la situation de folie que je vivais, se seraient dit qu’à ma place, ils l’auraient tué bien plus tôt ! J’aurais bénéficié de leur compassion (mon avocat s’y serait employé), car je suis une bonne personne, aucun casier judiciaire, pas d’excès de vitesse, une femme sans histoire, jusqu’au jour où vous plaquez votre mari sur la gazinière… Folie passagère…

Quand je vous dis que je reviens de l’enfer, il ne fut pas dans les gens qui m’ont harcelée, ni dans l’argent dont j’ai manqué, ni dans l’alcool ou les 10 dernières années que j’ai passées à reconstruire ma fierté professionnelle, sociale et financière : l’enfer a été pour moi de croire que j’étais une meurtrière, croire que je pouvais tuer le premier qui me contrariait. Je me souviens du plaisir que j’éprouvais, à chaque coup de couteau que je croyais infliger : c’était une véritable libération. Entendons-nous bien : ce n’était pas le plaisir de tuer, mais d’arrêter la souffrance. Être la cible d’un tir croisé entre l’ex, le mari et sa maîtresse m’avait rendue… folle. Le pire, c’est que je n’ai aucun souvenir des paroles qu’il a prononcées et qui m’ont fait disjoncter. Moi-même, je ne m’y attendais pas : nous n’étions pas en plein cœur d’une violente dispute. Il a dit quelque chose et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Il n’a pas eu le temps de réagir que je l’agrippais déjà par le col qui se déchira. J’étais hors de contrôle : hors du sien, hors du mien. C’est lui qui m’a fait sortir de ma transe (épisode psychotique ?) et au moment où je me voyais le transformer en passoire, j’ai entendu sa voix me crier « Vas-y, fais-le ! ». Il a vu mes yeux croiser le couteau et, au bout du rouleau lui-même, pris dans le même piège que moi, il en était rendu à penser que la mort valait mieux que les souffrances qu’il vivait et qu’il m’infligeait. Il n’a fait aucun geste pour se défendre… Lui prêt à se laisser tuer et moi prête à le tuer.

Je ne comprenais pas d’où venait toute cette colère qui m’habitait, toute cette violence que même les arts martiaux ne pouvaient plus canaliser.  Étais-je folle ? Étais-je une meurtrière ? C’est la question que la plupart de mes clients se posent avant de venir me voir : ils sont soulagés, dès qu’ils lisent mon livre. Nous sommes des milliers à être frappés par ce fléau et ce n’est pas de la folie, mais un trouble du comportement reposant sur une carence affective. Juste ça… Aujourd’hui, je sais, vous savez que ce n’est pas de la folie, que c’est juste un seuil de tolérance à la souffrance qui peut être élastique à ce point qu’arrivé au bout du rouleau, vous puissiez vous tuer ou tuer quelqu’un d’autre. Folie passagère, j’aime le terme, parce que je ne suis pas folle. Vous n’êtes pas fou/folle. Autre situation qui vous surprend aussi : pleurer comme un enfant, que vous soyez une maîtresse femme  ou un grand gaillard ! Je me souviens d’un bûcheron et d’un ancien mafieux qui ne comprenaient pas pourquoi, ni comment ils se retrouvaient à pleurer comme un bébé, après le départ de leur conjointe ! Dans des situations extrêmes où la souffrance n’est plus tolérable, elle rendrait fou ou « bébé » n’importe qui. Sauf qu’il faut avoir un déséquilibre équivalent ou supérieur à 5, sur l’échelle de Richter, pour se rendre à la folie meurtrière.

Souvenez-vous que la violence du geste est à la hauteur de la souffrance ressentie et du déséquilibre : cela ne constitue pas une excuse, mais une explication. J’ai été passagèrement folle et ça ne s’est plus jamais reproduit, depuis que je suis sortie des mâchoires de la dépendance affective et émotive. La sagesse me porte à ne pas fréquenter les personnes en déséquilibre affectif qui vous conduisent vers la folie. L’estime et la confiance sont vos « garde-fous » et vous évitent de fréquenter ceux qui pourraient vous pousser dans des comportements excessifs : ce côté enfant (l’enfant intérieur) doit disparaître, pour laisser la place, toute la place, à l’adulte.

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