Se faire accompagner par un coach : pourquoi faire ?

Boîte à outils Se faire coacher, pour créer son entreprise, pour dénouer des tensions ou retrouver du plaisir à travailler… La formule est une bonne alternative à une formation classique.

Une aide à la confiance

Mes associées et moi avons eu recours au coaching peu après la création de l’agence. Notre projet d’équipe, pourtant mûri de longue date, ne se mettait pas en place comme nous le souhaitions. Nous avons eu besoin d’un regard extérieur, d’un médiateur en quelque sorte, pour mettre le doigt sur ce qui ne fonctionnait pas entre nous. Nous étions trop impliquées pour avoir du recul.
Nous continuons à nous faire accompagner. Notre coach est comme un référent extérieur, qui nous aide à évoluer par ses conseils, à évaluer nos forces et nos faiblesses. Pour de jeunes dirigeants, c’est une façon de prendre confiance. Je préconise vraiment le recours au coaching au moment du démarrage d’une activité. On a en général bordé le côté technique, mais c’est l’aspect humain qui est le moteur de la réussite !

Coach par-ci, coach par-là… Se faire coacher, avoir un coach est devenu tendance. Avant on disait, » je vais en parler à mon psy », aujourd’hui on entend souvent « je vais voir cela avec mon coach », qu’il s’agisse de perdre du poids, de mieux éduquer ses enfants ou de bien réussir sa retraite.
Mais coach, kesako ? Un genre d’entraîneur à vivre plus heureux, en quelque sorte. Le terme vient d’ailleurs du domaine sportif et s’applique en premier lieu à la sphère professionnelle, souvent source de tensions et d’insatisfactions. Destiné à l’origine aux PDG et aux cadres, le coaching est une forme d’accompagnement individuel en entreprise, une formation très personnalisée fondée sur l’écoute, le dialogue, avec l’objectif d’aider le salarié à faire le point, s’améliorer, à évoluer, à mieux gérer sa vie professionnelle et ses relations avec son entourage. « La profession de coach n’est pas réglementée et il y a donc un certain flou », reconnaît Béatrice Melin qui a monté sa propre société de coaching, baptisée Alidade, faisant sienne la devise de Sénèque : « Il n’y a pas de vent favorable pour qui ne sait pas où il va. » « Mais le coaching est un vrai métier, à mi-chemin entre le conseil et la formation, et dont les PME, et donc les agences de voyages, peuvent bénéficier. »

Une dizaine de séances étalées sur 6 à 8 mois

Béatrice Melin, qui oeuvre dans le milieu du tourisme depuis 20 ans, s’est d’ailleurs tournée en priorité vers les agences. « Le quotidien dans une petite structure n’est pas facile, c’est un peu comme une famille, avec ses tensions, ses non-dits. De plus, la profession a connu depuis quelques années de grands bouleversements, notamment technologiques. Le coach est un accompagnateur au changement, un médiateur qui aide à trouver ses repères et à se fixer des objectifs », assure-t-elle.
Rien à voir donc avec les consultants purs et durs, qui déboulent dans les entreprises pour établir des diagnostics de rentabilité, productivité, et jouent les « cost killer ». Concrètement, le coach accompagne, à sa demande, le chef d’entreprise, le suivi se déroulant en général sur six à huit mois à raison d’une dizaine de séances, complétées si besoin par des coups de fil ou mails plus informels. Un investissement certes, mais toujours profitable à l’entreprise.

pascaldioncoach@gmail.com
Coach Toulouse
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Article ajouté le 2010-05-11 , consulté 199 fois