Christophe Mazurier et Denis Ferrand, quel futur pour la future croissance?

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Pendant que la crise européenne se prolonge avec les difficultés grecques et la situation budgétaire française qui préoccupe l’Eurogroupe, l’économie mondiale connaît d’importantes transformations. D’abord au G20 de Brisbane, le directeur du groupe CM-CIC, Christophe Mazurier nous explique que la priorité est de nouveau accordée à la croissance évoquant au passage « une époque révolue ». De son côté, le Directeur Général de la Coe-Rexode, Denis Ferrand considère que la baisse des prix du pétrole va redistribuer les cartes de la croissance mondiale en 2015…

La spécialiste des questions européennes, Catherine Chatignoux, nous informe dans Les Echos que « la loi de finances grecque pour 2015 votée à une courte majorité dans la nuit de dimanche à lundi n’a pas reçu l’onction de la troïka ». Parallèlement, les ministres de l’Économie de la zone Euro s’inquiètent des analyses de la commission européenne sur le budget français. Les plus pessimistes envisagent même une possible déflation pour la deuxième économie continentale.

Pourtant, le sommet du G20 à Brisbane laisse entrevoir une possible sortie de crise. Le banquier, Christophe Mazurier explique dans une tribune de la presse spécialisée, que « les dirigeants se sont entendus pour faire de la croissance mondiale leur cheval de bataille ». Parmi les améliorations attendues, il note des avancées sur transparence fiscale et des ambitions affichées pour l’économie verte, avec en ligne de mire la COP 21 de Paris en 2015.

Paradoxalement, le Directeur Général de la Coe-Rexode, Denis Ferrand estime sur un article d’Atlantico que c’est plutôt la baisse du prix du pétrole qui va redistribuer les cartes de la croissance mondiale en 2015. En effet, il considère que « le recul de plus de 35% du cours du baril de pétrole en dollars est propice à une accélération de la croissance dans les économies importatrices nettes de produits pétroliers au premier rang desquelles figurent celles de l’OCDE ».

Afin d’être en mesure d’offrir des perspectives d’avenir à une population toujours plus nombreuse, la communauté internationale doit cependant encore s’accorder sur la question du modèle énergétique. Les discussions entre l’industrie pétrolière, les gouvernants, et les filières de la transition énergétique seront tranchées lors de la conférence de Paris en 2015. Toutefois le GIEC prévient, « il y a désormais urgence à agir pour limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle ».

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