Affaire Eringer : « Il faut que le trouble cesse »

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J’ai entre les mains le jugement de l’ordonnance de référé rendu le 27 février 2012 par le Tribunal de Grande instance de Paris contre Robert Eringer. Il est accablant pour l’homme qui prétend avoir été jadis en charge des questions de renseignement au Palais. A sa lecture, on comprend mieux pourquoi le Prince Albert II et son entourage se sont résolus, en 2008, à résilier le contrat de travail de leur « espion en chef ». Robert Eringer ne sait faire qu’une seule chose : salir la réputation de ceux qui se mettent en travers de sa route.

Robert Eringer a sans doute cru atteindre le graal lorsqu’il s’est vu embauché en 2002. Journaliste atteint d’espionnite aigue, il se rêvait agent secret. En entrant au service du Prince Albert II, il a cru que c’était arrivé. Son licenciement l’a ramené à la réalité. Sur le marché des agents secrets, le curriculum vitae de Robert Eringer ne pèse même pas une poignée de cacahuètes. Et pour cause… D’autres auraient tourné la page et tenté de se refaire une place ailleurs. Pas Robert Eringer.

L’homme est animé par un besoin de vengeance obsessionnel qu’il assouvit assis derrière son ordinateur en vomissant sa haine du Prince Albert II, de sa jeune épouse et des conseillers du Palais sur internet. Cela fait des années que ça dure.

Le Tribunal de Grande Instance de Paris n’en n’est pas à sa première décision visant Robert Eringer. Le 27 février 2012, la justice l’a condamné à payer une provision de 8000 euros au Prince Albert II de Monaco et à Charlène Wittstock en réparation du préjudice « moral résultant tant des atteintes au respect de leur vie privée que de leur droit à l’image ». Une condamnation de plus qui n’a pas empêché Robert Eringer de remettre cela quelques jours plus tard. Ses blogs suintent la bêtise et la méchanceté.

Ce qui ne serait rien si ne s’y ajoutaient la violence, la haine et l’insulte.

Faute de talent, c’est tout ce que ce bougre a trouvé pour tenter de donner un peu de consistance à sa pauvre existence. Ce qui est tragique, c’est que ses coups à répétition finissent par porter.

Quel être humain normalement constitué accepterait de se laisser insulter à longueur de journée sans réagir. Le Prince a patienté, son entourage aussi. Mais depuis trop longtemps les limites de la décence ont été dépassées. Je m’autorise cette Tribune libre pour dire que la démarche engagée par le Palais pour faire cesser le trouble est légitime. Il y a des limites à tout. Les photomontages, les images volées, les commentaires de mauvais goût postés sur internet par Robert Eringer sont une atteinte à la dignité de tous les monégasques.

Cela suffit ! Je regrette que ce monsieur puisse jouir d’une impunité totale au prétexte qu’il vit aux Etats-Unis, hors d’atteinte de la justice française. Il dit lui-même être étonné de voir le Prince dépenser des centaines de milliers d’euros en frais d’avocats et en procédures contre lui alors qu’il ne réclame que quelques dizaines de milliers d’euros de dédommagement pour son licenciement (toujours pas digéré !).

Robert Eringer a raison de souligner ce point. Il est à l’honneur du Palais qui refuse de céder à son chantage. Car c’est bien du chantage.

Depuis des mois, le pressing exercé par monsieur Robert Eringer n’a qu’un but :

soutirer de l’argent. Sa démarche est simple : « payez et j’arrête de vous attaquer sur internet ». Chacun jugera.

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